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Les réseaux d’anciens collaborateurs à la une du JDN (Journal du Net) : Thierry Bernard, notre Président, prend la parole

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15/10/2021

Thierry Bernard, Président du Réseau Alumni The Adecco Group a été interviewé récemment par le magazine digital "Journal du net". Cet article du 12 octobre parle des réseaux d'anciens créés par les entreprises, à l'instar des réseaux de grandes écoles.  

 "Il s'agit de maintenir la flamme entre les collaborateurs partis et l'entreprise"

Voici l'article de Laurie Mandin sur Journal du Net : 

Ces entreprises qui entretiennent des réseaux d'anciens salariés

Sur le modèle des réseaux d'écoles de commerce, certaines entreprises mettent un point d'honneur à garder le lien avec leurs anciens collaborateurs. Dans quel but ?

Rester en contact après une rupture, bonne ou mauvaise idée ? Pour certains employeurs, rupture du contrat de travail ne sonne pas avec fin de la relation. Entretenir la flamme fait même partie intégrante de la culture d'entreprise, permettant de renouer avec des ex-collaborateurs quelques années plus tard.

Chez Kea & Partners, la première réunion d'alumni – les anciens salariés d'une même entreprise, en référence aux anciens élèves d'une même université – s'est tenue au bout de quatre ou cinq ans d'existence, "à l'initiative du cabinet", se rappelle l'associé Frédéric Fontaine. Le cabinet de conseil fête aujourd'hui ses 20 bougies et continue de maintenir le contact avec ses anciens collaborateurs au moyen, notamment, d'une réunion formelle organisée "tous les ans ou tous les 18 mois". Les alumni se réunissent aussi autour "de discussions et apéritifs sans Kea". Une communauté à part entière donc, qui fait partie des actifs immatériels du cabinet, selon Olivier Tezenas du Montcel, ancien associé et alumni depuis janvier 2021. Et avec laquelle Kea & Partners entretient un lien fondamental "pour trouver des fournisseurs et des collaborateurs, travailler sur des propositions, aller chercher des expertises, intervenir dans des conférences…". Au-delà des avantages commerciaux indéniables, Olivier Tezenas du Montcel vante "un réseau qui bénéficie à notre vie professionnelle. On obtient des réponses quand on a des questions techniques et on reste au courant des tendances managériales." En somme, un réseau "plus efficace que Linkedin" car "le côté rapidement réactif est très réel".

Entretenir la flamme pour remettre le couvert

Du côté d'Adecco, la création d'un réseau d'anciens a permis à l'entreprise de se construire un ADN propre après la fusion des groupes Adia et Ecco en 1996. Thierry Bernard, ancien directeur des opérations France, a été chargé il y a 7 ans de ce réseau, s'inspirant des universités américaines. Le groupe aux 4 000 collaborateurs français compte aujourd'hui "1 500 ou 1 600 alumni" qui se retrouvent autour de réunions régionales (une trentaine par an) mais aussi lors d'évènements moins formels. Dans les gradins de Roland Garros, par exemple. Société spécialisée dans les RH oblige, les offres d'emploi qui pourraient intéresser les alumni leur sont bien entendu proposées, même si "le but n'est pas de faire du business mais de partager des valeurs", précise bien le président du réseau. Il s'agit de "maintenir la flamme entre les collaborateurs partis et l'entreprise", tout en continuant de leur faire apprendre : "On essaye d'enrichir leurs savoirs par des conférences".

Une démarche pas si désintéressée qu'il n'y paraît. Procter & Gamble, Colgate Palmolive, Boston Consulting Group… Beaucoup d'entreprises font une force de ces groupes d'anciens salariés "pour les réembaucher ou travailler avec", analyse Noëmie Cicurel. Pour celle qui avait la charge d'une équipe de consultants pendant une vingtaine d'années chez Robert Half France, "Il y a beaucoup de cooptation". Réembaucher ses anciens salariés, cela a un nom : le recrutement boomerang. Cela concerne "pas loin de 20% des recrutements Adecco en France", estime Thierry Bernard. Chez Kea & Partners, "les portes restent toujours ouvertes" aux ex-collaborateurs.

Un succès corrélé à l'homogénéité des membres du groupe

Noëmie Cicurel remarque aussi que les réseaux d'anciens se mettent en place plus naturellement dans les cabinets de conseil. Olivier Tezenas du Montcel l'explique par l'importance du turn-over dans le secteur. "Tous les ans, on recrute plus de collaborateurs que de collaborateurs ne partent. Donc la quantité d'alumni grandit". La communauté Kea compte en effet "420 ou 430 alumni français", pour 150 collaborateurs dans l'Hexagone. Seconde clé du succès, selon l'ancien associé Kea : "Dans une entreprise avec différents niveaux de compétences, il est difficile de créer un réseau, les collaborateurs ont moins de choses en commun. Dans une société de conseil, ce ne sont que des CSP+. Ils ont tous suivi le même genre de formation, sont confrontés aux mêmes sujets". Une homogénéité semblable à celle retrouvée dans les réseaux d'anciens d'écoles de commerce. Théorie qui se vérifie chez Adecco, bien que le secteur soit différent. Si le réseau d'alumni du groupe spécialisé dans les RH est, en théorie, accessible à n'importe quel ancien, quel que soit le niveau de compétences, "la plupart sont cadres, la moitié a plus de 50 ans", reconnaît Thierry Bernard. A ce stade, on peut presque parler d'endogamie.

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