1985 – 1994 : L’ère du partenariat avec Rigueur et Passion
Reprise du livre édité à l’occasion des 30 ans
La fin des années 80 voit la consécration de la Flexibilité : les entreprises ont compris qu’elles devaient sans cesse évoluer, faire preuve de souplesse, imaginer de nouvelles formes d’organisation.
Il faut savoir réagir vite, toujours plus vite.
Dans le même temps, la société française a connu de profondes mutations.
Les compétences exigées des professionnels sont de plus en plus pointues. La formation est devenue un maitre-mot.
L’animation des hommes répond à une nécessité ; L’aspiration des salariés à la considération est clairement exprimée ; Cela correspond pleinement à la philosophie d’ECCO. Engagée depuis longtemps sur ce terrain, l’entreprise va progressivement étendre son champ d’activité aux multiples facettes des Ressources Humaines.
La nouvelle donne
Par la souplesse qu’il procure aux entreprises, par l’opportunité qu’il offre à des centaines de milliers de demandeurs d’emploi d’exercer leur métier -voire de se perfectionner avant un recrutement définitif- le travail temporaire apparaît dès lors comme un mode de relation employé-employeur particulièrement adapté à notre temps.
Les pouvoirs publics considèrent alors le travail temporaire d’un œil plus favorable, comme en atteste l’assouplissement des limitations instaurées en 1982.
De 1984 à 1988, pas moins de 26 accords sont signés entre les syndicats professionnels du travail temporaire (le PROMATT (actuel Prism’Emploi) et l’UNETT) et les syndicats de salariés, créant ainsi la Convention collective de la profession.
L’Envolée
Devenue N°1 du travail temporaire, ECCO n’entend pas rester sur son acquis.
Le 21 juin 1985, ECCO Travail Temporaire marque un grand coup en provoquant une ruée des spécialistes financiers et du grand public lors de son introduction au second marché de la bourse de Lyon (11 731 324 titres demandés pour 80 000 offerts !)
Dès lors, Philippe Foriel-Destezet et Philippe Beauviala sont fréquemment invités par la plupart des grands médias, la presse magazine, les télévisions.
Le cours de l’action ne cesse de monter, d’autant plus qu’ECCO manifeste un dynamisme vigoureux, soutenu par une publicité d’autant plus efficace qu’elle a désormais accès à la télévision.
Deux films créent la surprise : « Les doubles » en 1987, « les Jumelles » en 1988.
En 4 ans, le réseau passe de 320 à 500 agences : l’effectif permanent franchit en 1987 le cap du millier. CA et bénéfice enregistrent des progressions impressionnantes.
Les agences spécialisées fleurissent : informatique, bureaux d’études, textile, restauration, chauffeurs, pharmacie…
En 1986 ECCO double son capital porté à 121 millions de FF
Les quatre stocks options successifs augmentent régulièrement l’actionnariat interne.
En 1986, ECCO se hisse au 3e rang des Sociétés françaises de service. Le trophée international de l’industrie et des services (branche TT), attribué cette année-là à ECCO, confirme cette vitalité.
Une telle croissance requiert de forts investissements. ECCO renforce donc sa structure. Le nouveau Siège social, inauguré en février 1986, accueille en 1989 un ordinateur IBM AS 400 venu remplacer l’IBM 38 installé en 1984.
Depuis 1987, la totalité des agences dispose d’un micro-ordinateur et bénéficie de logiciels spécialement développés par ECCO.
Les filiales profitent de cet élan, les anciennes comme les plus récentes :
- CREDIT MODERNE introduite en bourse en 86 au second marché de la Bourse de Paris
- SMN augmente en 1987 son capital de 1 à 10 millions de FF
- Participation au capital de FRANZA informatique en 1985
- Reprise de SECRETARIA VOLANT, CETRAS et OVPVM en 1987
L’interlocuteur privilégié des entreprises
D’abord orientées -depuis 1982 – sur les problèmes juridiques, les conférences-débast d’ECCO s’ouvrent en 1985 au management des hommes, avec Yannick Bonnet. D’année en année, elles sillonnent la France et permettent à un public toujours plus large d’échanger avec des experts des ressources humaines, tels que Gabriel Guéry, Christian Lemoine , Hervé Serieyx.
Soucieuses d’offrir aux dirigeants un instrument d’analyse et de comparaison du climat social, ECCO, Liaisons Sociales et l’ANDCP mettent au point en 1986 le baromètre Social, régulièrement publié.
Simultanément, la création de nouvelles filiales répond aux exigences en matière de recrutement (ECCO Consultants), de formation (Formaplus, Formation et Emploi), de marketing téléphonique (Phone Ethique, Phonecco).
Des actions spécifiques sont menées en direction de public précis, aux demandes particulières : ECCO Jeunes en collaboration avec l’Education Nationale et l’AFPA), co-financement de la chaire d’enseignement du management des entreprises de services à l’Ecole Superieure de Commerce de Lyon (actuelle EM), création de la mission handicapés.
En 1988, les inondations de Nîmes, créent une situation catastrophique : ECCO met aussitôt une équipe d’intérimaires à la disposition des autorités.
25 ans : la consécration
En 1987, ECCO affirme sa volonté de devenir leader européen : reprise par ECCO Travail Temporaire de ses sociétés en Suisse, en Angleterre, en Espagne.
1985-1989 : une ascension à la mesure des exploits accomplis par les champions du Grand prix ECCO d’Escalade lancé en 1988 à Paris Bercy. Plus que jamais, l’esprit ECCO a été nécessaire pour franchir cette étape.
Le 30 mai 1989 ECCO fêtait ses 25 ans. Du sommet de la pyramide édifiée à cette occasion, notre fondateur Philippe Foriel-Destezet évoquait les nouvelles pages à écrire …
Rigueur et Passion
Après 10 années de croissance, l’économie mondiale, affronte une crise profonde, ouverte en août 1990 par la guerre du Golfe. Consommation ralentie, investissements réduits : pour nombre d’entreprise l’attentisme prédomine.
Les plus fragiles sont confrontées à des situations d’urgence. Pour les mieux armées, le temps est venu de s’adapter pour faire face à cette nouvelle donne.
ECCO tire parti de l’ensemble de ses forces pour conforter sa position, en France et dans le monde. Une assise financière solide, le savoir-faire de ses collaborateurs, l’efficacité et la souplesse de ses structures, l’ouverture internationale : tous les atouts de la société et du Groupe sont mobilisés. Plus que jamais, rigueur, professionnalisme et innovation vont permettre à ECCO de se frayer un chemin parmi les écueils qui se multiplient.
ECCO confirme son ambition : devenir le numéro 1 européen du TT, et compter parmi les premières entreprises mondiales de ce secteur.
Dans cette perspective, ECCO oriente à partir de 1989 son action selon 4 axes stratégiques :
- Elargir l’offre autour des activités de ressources humaines
- Accentuer la croissance interne à travers le développement du réseau ECCO
- Poursuivre la croissance externe
- Intensifier l’internationalisation.
En ces années qui nécessitent vigilance et discernement, un impératif s’impose à l’ensemble des collaborateurs du Groupe ECCO à travers le monde : parfaire le niveau de qualité des prestations et le degré de performance de l’organisation.
Un environnement en mutation
Sous l’effet de la recherche de flexibilité engagée depuis le milieu des années 80, le marché français du travail temporaire s’est développé jusqu’ici à un rythme soutenu. Il atteint quelque 7,5 millions de missions début 90 – soit l’équivalent de 340 000 ETP – avant de s’infléchir au 2e semestre.
Parallèlement, la réglementation du travail temporaire se renforce. L’accord interprofessionnel du 24 mars 1990 vise à offrir aux salariés temporaires un niveau de protection sociale pratiquement équivalent à celui dont bénéficient en général les salariés permanents.
Trois accords en découleront :
- en janvier 1991 : désignation d’une caisse unique de retraite complémentaire
- en décembre 1992 : création d’un fonds d’action sociale du travail temporaire (FASTT)
- Début 1993, un accord est signé entre l’APEC, l’ANPE et les syndicats professionnels du TT, l’UNETT et le PROMATT pour favoriser la réinsertion des cadres.
La croissance à l’épreuve du marché
Le maillage du territoire français constitue l’un des objectifs les plus anciens et les plus constants d’ECCO. Il étaye l’argumentation de proximité mise en avant pour nouer des relations de confiance avec les clients locaux. Il optimise les effets d’un réseau capable de se mobiliser d’une région à l’autre pour des clients nationaux. Il démultiplie l’efficacité de chaque agence à l’occasion d’un recrutement de grande envergure, la recherche d’un professionnel très spécialisé ou la réponse à une Mission ECCO à caractère social. L’extension du réseau ECCO TT en France se poursuit intensivement après 1989. De 487 à la fin de cette année-là, il passe à 644 en 1991 pour se stabiliser autour des 630 les années suivantes.
La croissance s’opère également par acquisitions, à travers l’intégration d’autres entreprises. Une direction de la croissance externe avait été créée en mai 1988, avec vocation de constituer un deuxième réseau d’agences de travail temporaire en France, essentiellement par rachat ou prise de participations, regroupées au sein de la Holding Servinter.
Aux précédentes acquisitions (Secrétariat Volant et Cetras) s’ajoutent celles de MOI, Central Interim et dans les départements d’outremer, celle de Guyane Prestations. Au nombre d’une trentaine en 1989, les agences du réseau Servinter dépassent la centaine en 1993. La conjoncture tendue des années 92 et 93 conduit à marquer une pause, mise à profit pour réorganiser en profondeur certaines enseignes.
L’engagement international
A partir de 1991, le Groupe accentue l’internationalisation dans laquelle il s’était engagé dès 1977, date à laquelle il s’implantait simultanément aux Etats Unis et en Grande Bretagne. A l’aube des années 90, les enjeux sont clairs : seuls les leaders conserveront à l’horison du troisièe millénaire une chance réelle d’exister et de progresser. Or, pour cela, être le numéro Un dans son pays d’origine ne suffit pas. Il faut viser un leadership élargi aux plans européens et international.
L’essor des filiales européennes nécessite une structure adaptée : elle voit le jour en 1990 sous le nom d’InterECCO, clin d’œil à l’histoire puisque cette dénomination fut la première raison sociale d’ECCO en 1964. Son ambition, sous la houlette de Philippe Marcel, est de s’affirmer à la fin des années 90 comme la référence en Europe.
Les implantations sont réparties dans 11 pays : Suisse dès 1964, Angleterre en 1977, Espagne en 1985, suivi par la Belgique, le Portugal, les Pays-Bas et l’Italie en 1989. S’ajoutent l’Autriche, le Luxembourg et le Danemark en 1991, puis l’Allemagne en 1994 (il y avait eu une tentative infructueuse en 77/78).
Au total, 207 agences réalisent en 1994 un CA de 1 350 millions de FF. Cette année-là, ECCO se place en tête en Espagne et au Luxembourg, et se positionne parmi les cinq premières sociétés de travail temporaire en Suisse et au Portugal. Les filiales européennes font preuve d’innovation et d’esprit qualité.
En novembre 1992, ECCO Angleterre est la première filiale à obtenir la certification Assurance qualité ISO 9002, imitée en 93 par les Pays-Bas, puis par la Suisse et la Belgique en 1994.
Sur les autres continents, ECCO multiplie les initiatives qui lui permettent de se positionner parmi les leaders de la profession. Présent en Australie depuis 1987, ECCO s’implante en Argentine et en Afrique du Sud en 1992. D’Est en Oust, du Nord au Sud, ECCO tisse un réseau qui ignore les frontières.
Sur le continent américain le Groupe compte près de 80 agences : aux USA où ECCO intensifie acquisitions et implantations, sur la côté Est notamment : au Canada où le Groupe devient Leader ; en Amérique Latine où les implantations mexicaines, argentines et colombiennes s’ajoutent à la filiale chilienne créée dès 1978.
La Zone Asie-Pacifique manifeste une vitalité à la hauteur des ambitions du Groupe dans cette partie du monde. ECCO y est très actif, du Japon où le Groupe s’est implanté en 1984, à l’Australie, en passant par la Nouvelle Zélande, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, Taiwan et Hong-Kong.
ECCO s’intéresse également au continent africain : après l’Afrique du Sud en 1992, c’est au tour de l’Afrique du Nord de s’ouvrir au Groupe, avec le Maroc en 1993. Le Groupe ECCO( y compris SMN, SPEC…) emploie plus de 21 000 permanents dont 3 800 pour la branche travail temporaire.
Avec plus de 1000 agences dans le monde, ECCO délègue chaque jour en moyenne quelque 70 000 intérimaires. En 1994, le Groupe procure un emploi à près de 100 000 intérimaires. ECCO devient le Numéro Deux mondial du travail temporaire.
En 1992, ECCO parraine pour la première fois le Congrès Mondial des Ressources Humaines, organisé en Espagne, et renouvelle son soutien, en 1994, au Congrès de San Francisco. La poursuite du maillage mondial constituera l’un des challenges majeurs du Groupe à l’horizon 2000.
L’atout Spécialisation
Sensible à l’évolution de son environnement, ECCO accentue la dimension « Ressources Humaines » de son offre. Premier maillon de cette stratégie, la prise en compte accrue de la caractéristique de métier de proximité – géographique ou professionnelle – du travail temporaire, par la création d’agences spécialisées. Vecteur d’image, arme commerciale et facteur de profit, la spécialisation renforce les positions d’ECCO.
En 1991, près de la moitié des 644 agences du réseau pratiquent cette segmentation par métier ou secteur : industrie, BTP, tertiaire, chimie, chauffeurs, informatique, assurances… Cette proportion atteint 55% à partir de 1992.
En 1993, ECCO compte 130 agences tertiaires et dispose du premier réseau BTP de France.
ECCO élargit sa palette de compétences
Le renforcement de la présence d’ECCO sur les marchés du recrutement, de la formation et du conseil en ressources humaines témoigne d’une volonté clairement affichée : faire jouer les synergies du groupe pour étendre l’offre de services. La création, en décembre 1991, d’une filiale spécialisée, ECCO Conseil et Formation, vise à élargir les prestations accompagnant le travail temporaire. Il s’agit aussi d’exploiter les opportunités créées par les alternatives à cette forme de travail. Cette société holding regroupe des sociétés au domaine d’intervention très pointu : Formation et Emploi, Formaplus (formation tertiaire et généraliste), Phonecco (formation au marketing direct), ECCO Consultants et Alexandre Tic (conseil en recrutement et ressources humaines). Avec les activités de sous-traitance (Cenergys, sous-traitance informatinque et scientifique, et Districom, sous-traitance commerciale), le réseau d’ECCO Conseil et Formation compte 24 établissements au 31 décembre 1994.
L’innovation sociale
La multiplication des « Missions ECCO » participe d’une autre conviction : le travail temporaire constitue un tremplin pour l’emploi d’hommes et de femmes de tous âges, issus de catégories sociales défavorisées. Depuis 1987, ECCO se positionne comme entreprise novatrice en matière d’insertion professionnelle des personnes en difficulté. La création de « Missions » utilisant les compétences transversales du réseau ECCO permet au groupe de s’engager plus avant comme partenaire social. Les Missions Handicapés favorisent la délégation de professionnelles handicapés. Les Missions Insertion font bénéficier les jeunes sans qualification de contrats de formation en alternance, ou aident les chômeurs de longue durée à retrouver les comportements d’un professionnel actif.
La Qualité, enjeu stratégique
Les années 1990 imposent une accélération des évolutions engagées au cours des années précédentes. De plus en plus, alors que la concurrence exacerbe des comportements offensifs, il se confirme que seule la qualité départagera les entreprises capables de figurer durablement dans le peloton de tête du travail temporaire. Il y va de la satisfaction des clients, de la pérennité de l’entreprise, de la sécurité d’emploi de ses collaborateurs permanents et intérimaires.
ECCO fait du professionnalisme son maitre-mot. La démarche d’assurance qualité est engagées dès 1992. En France, cette volonté se manifeste par des investissements en recherche et développement, comme l’élaboration de « Référence », méthode d’identification et de gestion des compétences des candidats.
Pour fiabiliser cette méthode de travail et améliorer sa qualité de service, ECCO renforce ses moyens, notamment au sein de la Direction Formation Qualité. Celle-ci est chargée de coordonner les efforts en vue d’obtenir la certification ISO 9002 en France. Une première étape est franchie en mai 1994 avec l’obtention de cette certification par la région Rhône-Auvergne d’ECCO. Parallèlement, les filiales s’engagent dans cette démarche : Central Interim (région Sud-Est) est également certifiée en mai 94.
Autre illustration de cette mobilisation pour la qualité : le Trophée ECCO. Décerné pour la première fois en 1989, il distingue chaque année les meilleures agences de France pour leurs résultats, leur esprit de conquête, leur rigueur de gestion et la qualité de leur accueil.
La formation et la communication concourent, chacun à leur manière, à forger l’image d’un Groupe engagé dans une recherche constante d’amélioration de la qualité. La politique de formation au bénéfice des permanents et intérimaires dispose d’un investissement croissant : 85 millions de francs en 1993, dont plus de la moitié pour les intérimaires, notamment dans le domaine de la sécurité.
La campagne de communication lancée en 1991 exprime pleinement la maitrise d’un haut niveau de professionnalisme. La virtuosité de la patrouille aérienne aux couleurs d’ECCO démontre les qualités de rigueur et de performance de l’entreprise. Les films diffusés par les chaînes de télévision sont prolongés par des exhibitions et baptêmes de l’air organisées dans toute la France et dans les pays limitrophes. Des milliers de spectateurs et clients sont conviés à ces manifestations spectaculaires.
L’impact de cette campagne contribue à renforcer l’image du Numéro 1 français.
Une philosophie de l’entreprise
Malgré une conjoncture difficile, ECCO reste confiante et poursuit son développement. A preuve le cinquième stock option proposé en 1992 aux salariés pour une durée de 5 ans. Ce nouveau plan traduit la volonté d’associer les permanents aux performances de l’entreprise, par un accès privilégié à l’actionnariat. Il manifeste également la poursuite d’une politique fondée sur le renforcement du sentiment d’appartenance et la fidélité à l’entreprise.
Les « voyages ECCO » témoignent de la même constance. Initiés en 1974 avec un séjour inoubliable à Marrakech, ils se sont poursuivis tout au long de la décade suivante. Les années 90 voient les lauréats du Palmarès ECCO sillonner le monde.
Le dynamise dont faire preuve l’entreprise est salué à plusieurs reprises par les autorités économiques et politiques. Le 2 décembre 1993, Philippe Foriel-Destezet reçoit l’insigne de Chevalier de la Légion d’Honneur attribué par le Ministère du travail. Raymond Barre, ancien premier ministre, souligne à cette occasion les actions d’insertion menées à travers les missions Handicapés et Retour à l’Emploi. Douze jours plus tard, ECCO reçoit une mention spéciale du Prix d’Excellence de la Formation Continue décerné par la CCIC de Paris.
ECCO sait également s’accosicer à des opérations humanitaires. Ainsi, en 1993, ECCO participe au Téléthon. Une équipe composée de collaborateurs de l’entreprise et de clients réalise à cette occasion un exploit sportif exigeant de solides qualités d’engagement et de solidarité : Lyon-Paris à vélo en 24 heures.
Cette mobilisation du cœur, de l’intelligence et de l’esprit d’entreprise porte ses fruits. Grâce à une organisation performante, à des équipes soudées, ECCO a résisté mieux que ses concurrents à la récessions des années 92 et 93.
En 1994, l’entreprise peut aborder la reprise économique avec une capacité d’initiative et de performance renforcée.
Bon anniversaire !
Le 17 mars 1994, ECCO fête ses 30 ans, « trente années de passion » saluées dans l’ensemble du réseau par les permanents et intérimaires. Les équipes des 601 agences, des directions régionales et du siège reçoivent simultanément l’enregistrement d’une émission télévisée au cours de laquelle Philippe Foriel-Destezet et Philippe Beauviala retracent les grands moments des « coulisses de l’exploit ECCO».
Exploit est bien le maitre mot de cet évènement. Les collaborateurs sont invités à raconter les situations exceptionnelles qu’ils sont parvenus à surmonter dans le cadre de leur vie professionnelle. Les centaines d’anecdotes recueillies constituent un surprenant florilège, mémoire vivante de l’esprit ECCO. A titre de coup de chapeau, ECCO offre à quatre lauréats l’opportunité de réaliser l’un de leur rêves.
A l’image de cet anniversaire largement fêté, l’année du trentenaire s’achève en beauté. Stimulée par la reprise de nombreux secteurs économiques, l’activité d’ECCO renoue avec la croissance, comme en attestent les principaux indicateurs de performance.
L’aventure commencée en 1964 se poursuit dans le même élan, fait de dynamisme et d’opiniâtreté. Tout en restant fidèle à ses principes - passion au cœur, rigueur en tête.
En matière de ressources humaines comme dans d’autres domaines, l’avenir reste à inventer : ECCO y contribue pleinement.
Chiffres clés 1994
601 agences
1 927 permanents
55 000 intérimaires en moyenne
9,8 milliards CA HT
265,4 millions bénéfice net
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